Society

Society est un news quinzomadaire ! Il raconte le monde dans lequel nous vivons avec pour mots d’ordre, plaisir, exigence et liberté. Sa périodicité (un jeudi sur deux) lui donne une distance bienvenue par rapport à l’actualité et place le récit au centre de sa politique éditoriale. Politique, économie, sciences, culture, sport, faits divers... Le ton est léger et d'aujourd'hui, jamais professoral, mais le contenu fouillé pour ce magazine vivant dont la maquette, elle aussi est en mouvement permanent.

Society

LE BRUIT DES BOMBES • C’est l’histoire d’un match de football amical qui devait être anodin, mais qui a été choisi par les terroristes comme déclencheur de la série d’attentats du 13-Novembre. Tous ceux qui étaient au Stade de France –joueurs, supporters, staff, techniciens et politiques– se rappellent, minute par minute, cette nuit tragique.

HÉROS ORDINAIRES • Témoignages de celles et ceux qui ont redéfini ce soir-là les gestes de premiers secours.

LES MAUX BLEUS • Ils étaient là le soir du 13 novembre pour aider les blessés et nettoyer les scènes de crime. Fragilisés ou traumatisés, lassés ou littéralement épuisés, ces membres des forces de l’ordre racontaient à Society, une semaine après les attentats, l’âpreté de leur quotidien.

L’AIGLE DU DÉSERT • Il n’aurait jamais dû être là, au Bataclan, le vendredi 13 novembre 2015. Parce qu’il n’aurait jamais dû être chanteur de rock. Républicain, fan de Donald Trump et de Ronald Reagan, prêchant l’amour en concert comme dans la vie, Jesse Hughes, le leader d’Eagles of Death Metal, a fait un bras d’honneur au destin pour monter sur scène. Et écrire l’histoire d’une rédemption très américaine.

HOMMAGES • Dès le lendemain des attentats, de nombreux dessins, mots, pancartes, ont été spontanément déposés par des Parisiens et des visiteurs de passage sur les lieux des tueries. Autant d’hommages sur lesquels ont veillé pendant des mois les équipes d’agents volontaires du Service technique de la propreté et des Archives de Paris, avant de les collecter et de les numériser afin de conserver la mémoire de cette solidarité collective. En tout, “quelque 7 700 documents ont été séchés, désinfectés, nettoyés, classés et inventoriés”, indiquent les Archives de Paris. En voici quelques-uns.

RESTER VIVANTES AMBRE CAMILLE ELINOR MAGALI • Elles étaient toutes les quatre invitées au même anniversaire le 13 novembre 2015 à La Belle Équipe, l’un des lieux attaqués ce soir‑là. Elles ont toutes les quatre survécu. Sept ans plus tard, en 2022, alors que le temps de la justice était passé et que les attentats avaient disparu de la une des journaux, elles racontaient comment elles s’étaient perdues de vue, retrouvées, reconstruites. Chacune de leur côté, et ensemble.

48 RUE DE L’OUBLI • Le 18 novembre 2015, les habitants du 48 rue de la République, à Saint‑Denis, étaient réveillés en pleine nuit par l’assaut du RAID, venu débusquer deux terroristes du 13‑Novembre qui se cachaient là. S’ensuivirent sept heures de fusillade et d’explosions, qui ont laissé chez les habitants de graves séquelles et que la justice rechignait encore à reconnaître au moment du procès des attentats.

LA VIE D’ADEM • En 2015, son père, Fabien Clain, qui se rendra tristement célèbre en revendiquant les attentats du 13‑Novembre au nom de Daech, les emmenait, lui et le reste de sa famille, en Syrie rejoindre les terres du “califat”. Près de dix ans plus tard, alors que tout le monde ou presque est mort autour de lui, Adem Clain y est toujours, enfermé dans une prison kurde. Victime ou coupable? Voici son histoire.

“C’ÉTAIT LE MOMENT POUR QU’UNE SÉRIE DE FICTION RACONTE CETTE HISTOIRE” • La série Des vivants raconte l’histoire vraie de sept anciens otages du Bataclan qui, après les attentats, sont devenus amis...